De Aguadulce à Calpé

Publié le par dam-marine

Le séjour à Aguadulce à été très agréable.

 

Loulou a caréné DAM-MARINE en plongée. Après une année dans l’eau, le bateau n’était pas si sale.

Puis il a aidé Bernard à faire sa sous-marine. PAREO est prêt pour la mise à l’eau.

Bastien et moi allons nous baigner après l’école. L’eau est déjà chaude et les méduses commencent à arriver.


 

Nous avons mangé à bord des « frites belges ». Bernard avait ramené dans ses bagages (en avion) la graisse qui fait toute la différence – (graisse de cheval – graisse de boeuf – saindoux)

Bien que les frites aient été précuites sur le quai, et cuites dans le cockpit, nous avons eu les odeurs pendant 2 jours. Mais quel régal !

Accompagnées de petits boudins et de viande de bœuf cuitent à la plancha, puis du traditionnel far breton, nous avons passé une excellente soirée avec nos amis.





 

Les vents sont favorables pour partir.

 

Nous quittons la Costadel Sol pour la Costa Blanca le 11 mai.

Bernard nous rejoindra plus tard, car il veut venir aux Baléares avec nous.

Nous passons le Cabo de Gata sans problème.

Arrivé à Garrucha, nous sommes jetés du port comme des malpropres.

La police du port nous ordonne de quitter immédiatement sinon nous serons verbalisés. Nous sommes trop gros.

Nous repartons pour Aguilas et arrivons de nuit.

Nous mouillons dans la baie, mais passons une très mauvaise nuit. Il n’y a pas un brin de vent et une houle nous fait rouler bord sur bord.

 

Nous levons l’ancre le lendemain pour Cartagena et rentrons dans le port.

Bernard nous envoie un texto pour nous dire qu’il arrive dans la nuit.

Il a tracé comme un malade et accoste à 11 h 45.

 

Cartagena, trois mille ans d’histoire.

 

 Fondée vers 225 av. J.-C. par le général carthaginois Hasdrubal, Carthagène devint, sous la domination romaine, Carthago nova(en latin, la nouvelle Carthage). Lorsque le général romain Scipion l’Africain prit la ville, en 209 av. J.-C., c’était un port florissant qui exploitait les mines d’or et d’argent de la région.

 

Partout dans la ville nous retrouvons des traces puniques et romaines.

 



Le théâtre romain, est un des plus grands monuments de ce type existant dans l’Hispanie du premier siècle avant J.C. Un vrai joyau architectonique de grande valeur historique et archéologique. Il est sculpté dans la roche.

Il n’y a que très peu d’années que ce théâtre fut mis à jour, car les habitants avaient construits sur ce site et il ne restait rien d’apparent. Il faudra revenir dans plusieurs années pour admirer cette splendeur, car toutes ces habitations autour gâchent le décor.

 







Autre visite, le musée régional des arts modernes qui invite « AUGUSTE RODIN ».





Cela me rappelle des souvenirs d’enfance ou nous allions en famille visiter ces grands artistes  sur Paris. Je suis surprise par leurs petitesses, mais il est vrai que RODIN en avait sculpté plusieurs modèles (en plâtre, en marbre, en bronze…et de toute taille) avant d’en faire la mouture finale, comme le penseur dont il l’a travaillé pendant vingt ans, pour en extraire celui qui est exposé au musée de Rodin à Paris.







 

Pour Bastien, c’est une première, car il n’avait jamais visité d’exposition. Lorsque nous rentrons à bord, nous consultons internet ou Encarta junior pour approfondir nos connaissances car nous ne comprenons pas tout en espagnol et les gestes ne suffisent plus.

 

Sur l’esplanade du port, est exposé le  sous-marin PERAL.

C’est l’exemplaire original du 1ersous-marin inventé par Isaac PERAL, conçu en 1884.

Il fut construit à Cadix et mis à l’eau en 1888.




 

Nous quittons Cartagena le 15 mai pour Torrevija.

Nous partons à 8 h du matin car Bernard aime bien partir de bonne heure.

Bastien ronchonne car il veut rester.

Nous mouillons vers 15 h dans le port de Torrevija.

Très bon abri. Bastien essaie sa nouvelle combinaison et plonge du bateau.

L’eau est transparente. Il s’en donne à cœur joie.

Nous visitons la ville. Ce n’est que touristes étrangers, boutiques de plage, vendeurs à la sauvette. Une ville balnéaire en somme…














 



Le 17 mai, nous partons pour Calpé.

Nous passons près de la ville de Benidorm qui de loin ressemble à un petit New-York.











 

Nous mouillons dans l’avant port, au pied du Penon d’Ifac.

C’est une énorme masse calcaire, aux flancs escarpés se jetant dans la mer et d’une hauteur de 332 m. Ce parc naturel abrite quelques 80 espèces différentes d’oiseaux, ainsi qu’une grande variété florale.








 

Le lendemain, nous attaquons la montée. Nous zigzaguons sur la face nord jusqu’à atteindre un tunnel qui même à la face est. Jusque là, le chemin est praticable. Mais l’ascension commence à devenir de plus en plus dur car le sentier se rétrécit, raide, caillouteux et glissant. Nous n’avons pas les chaussures adaptées et il fait chaud.



Nous faisons presque de la varappe, de grosses cordes sont fixées dans les parois les plus dangereuses. Bastien saute de pierre en pierre, il est à 10 mètres devant Loulou et Bernard, moi je suis plutôt à 10 mètresderrière, presque à quatre pattes pour me tenir. Je n’aime pas ça. Mes pieds glissent et le vide est juste là. J’abandonne et me blottis dans un creux, les fesses bien callées. Le reste du groupe continuent la montée jusqu’au sommet.








 

Nous jouissons de magnifiques vues sur la mer et dominons la ville.





 

Les goélands sont les habitants permanents du rocher. Nous sommes dans la période de nidification et nous pouvons observer ces petites boules de plumes qui viennent de naître.

Par contre, leurs parents ne sont pas contents de notre présence et à un certain moment, Bernard et moi, nous nous faisons attaquer. Un goéland me rentre carrément dedans et nous nous sauvons rapidement.







 



Nous redescendons maladroitement car les pierres roulent sous nos pieds.

 

Nous avons faim et allons manger sur le port.

Ce n’est que restaurants sur la promenade, et les serveurs rabattent le client en offrant sangria, chipironès (petits calamars frits) et mekilionès (grosses moules marinées avec poivrons et oignons). Sur les présentoirs, il y a des montagnes de fruits de mer, crustacés et poissons. Après nous être restaurés de produits de la mer, Bastien veut aller à la plage. Il est infatigable. Il faut sans cesse lui trouver une activité.

 

Le lendemain nous allons visiter la vieille ville, et là, au bonheur ! un marché gigantesque avec des fripes à 1 ou 2 €. J’en fais mon affaire.

 

J’ai du mal à trouver internet. Maintenant que nous sommes au mouillage, je dois préparer mes mails et mon blog à bord, puis les télécharger dans un cybercafé.

 

Il reste environ deux semaines d’école à Bastien avant les évaluations finales. Il rechigne pour travailler car il est plus tentant de piquer une tête dans l’eau que dans les cahiers. Je me bats tous les matins avec lui et j’ai hâte aussi aux vacances…

 

Le mouillage est excellent. Il n’y a que Dam-Marine et Paréo. Mais tous les matins, à 5 h 30 précise, nous sommes brassés par les bateaux de pêche qui partent au travail. Bien que la vitesse soit limitée à 3 nœuds, ils sortent du port tous ensembles à fond les manettes. Difficile de se rendormir après, alors nous commençons la journée tôt le matin.

 

Publié dans voilier

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