Départ de dam-marine le 7 juin 2008

Je dédie ce blog à toute notre famille, nos amis et copains, ceux de Bastien, pour qu'ils puissent nous suivre dans notre aventure.

Je l'ai créé afin que personne ne soit oublié lorsque nous donnons de nos nouvelles car au fil de notre parcours nous faisons tellement de rencontres extraordinaires, avec des gens formidables que nous ne voudrions pas commettre d'impair en en oubliant certains.

(chacun sa route, chacun son chemin...)
 

PRESENTATION

Nous sommes une famille de deux adultes avec un enfant et un chien.

Loulou, le capitaine de bord, moi Dominique, la femme du capitaine et Bastien notre petit mouse qui aura bientôt 10 ans.

 Nous avons deux aînés que nous avons laissés derrière nous et trois petits enfants.

Gounif, le chien de Bastien qui nous suit partout.

Cela faisait des années que nous voulions partir, mais faute de temps et surtout d'argent nous n'avons pu concrétiser notre rêve que cette année. Mais mieux vaut tard que jamais.
Après avoir travaillé comme un malade sur ce bateau, nous avons largué les amarres pour un voyage de plusieurs années en Méditerranée.

HOLA !

Nous voilà arrivés à LA COROGNE depuis jeudi 7h30.

Après 4 jours et 3 nuits de nav. bien ballottés par une houle d'ouest, mais beau temps, nous avons touché les côtes espagnoles sans difficulté majeure. Juste barbouillés et un régime sec. Super ... Je conseille à tous ceux qui veulent perdre du poids.

Gounifa été super sympa, il a réussi à faire ses besoins au bout de 3 jours. Il y avait le trop plein.

Bastien est super content, mais il a trouvé la traversée longue.

Moi aussi d'ailleurs. Après 6 ans sans naviguer, le démarrage a été un peu dur.

Mais c'est du passé, les vacances commencent, le beau temps à volonté, les coups de soleil aussi, le dictionnaire espagnol en poche, nous sommes prêts à vivre à l'heure du pays.

Cet après-midi nous partons dans un mouillage de la ria de LA COROGNE à l'abri d'un coup de vent qui est annoncé pour lundi et mardi.

Nous avons une nouvelle bible à bord, la météo que l'on consulte en permanence.

Je suis devenue une pro des cartes météo et de leurs interprétations.

Je les télécharge sur internet pour 5 jours. Elles sont fiables à 100 %. Tous les navigateurs en sont friands.

Voilà pour l'essentiel.

Nous ne manquerons pas de vous envoyer des nouvelles.

A bientôt

l'équipage de DAM-MARINE

 

le 1er jour nous avons eu la joie et surtout Bastien de croiser la route des dauphins qui sont restés un bon
moment jouer avec l'étrave du bateau. J'ai pu filmer. Magnifique. Plus tard, un banc d'orques est passé non loin de nous, mais nous ne les intéressions pas. Ils ont juste montré leurs hélerons.

 

















Après la Corogne, nous sommes partis pour Camarinias.

Magnifique ville de pêcheurs ou nous avons mouillés à flan de montagnes.

Le vent souffle toujours fort, et quand nous sommes arrivés en Espagne, nous pensions que nous subissions des coups de vent. Et non, le vent souffle en moyenne à 4, 5 beauford, ce qui fait en moyenne du 35-40 kms.

En Bretagne, on ne sort pas, on reste à l'abri.

Ce phénomène est général et est dû aux montagnes, de plus nous touchons les alizés portuguais qui commencent sur la côte ouest de l'Espagne et du Portugal. C'estla route qu'emprunte tout navigateur qui traverse pour aller aux antilles.

Le vent fatigue et le soir nous tombons comme des mouches.

Bastien se baigne beaucoup, mais il a fallu faire une pose car sa peau devenait cramoisie.

On ne quitte pas les chapeaux et les lunettes de soleil.

Si je pouvais en mettre deux paires sur le nez je le ferais car la luminosité est telle que le soleil me gêne.

De Camarinas, nous sommes allés à Muxia (Mugia), toujours petit port de pêche. C'est là que se trouve les restes de la barque de ST JACQUES (en pierre) qui s'était échoué sur la côte de la Galice en arrivant de terre sainte.

Suivant à la lettre les bulletins météos, nous avons passé le Cap Finisterre, avec de magnifiques vues sur les montagnes et les petites villes blanches en tuile qui y sont accrochées.

Toutes les étapes, nous les faisons à la voile par force 4-5, vent arrière ou de travers et le bateau marche très bien avec 6 noeuds de moyenne.

Nous sommes rentrés dans la ria de Muros, et avons mouillé dans la baie. Bastien commence à faire des rencontres féminines. Il ressemblerait à un jeune acteur qui passe sur la chaîne 4 en Espagne.

Une nuée de filles étaient autour de lui et c'était trop drôle de les voir communiquer ensemble avec un mélange d'anglais-espagnole-français. Il ne voulait plus partir de ce mouillage.

Ensuite nous sommes allés à Portosin dans la marina. Nous avons pris le bus, moyen de locomotion très répandu par les locaux, pour aller à SANTIAGO DE COMPOSTELA. Nous avons visité la cathédrale et la vieille ville historique.

Nous avons rencontré beaucoup de pèlerins avec leur bâton et leur coquille st Jacques qui font le chemin à pied et viennent de tous les pays. Incroyable...

Nous sommes actuellement dans la ria de Arosa.

Nous avons mouillé à Santa Uxia de Riveira et depuis hier nous sommes dans la marina de Vilagarcia de Arousa.

Nous avons eu la chance d'assister à la victoire de l'Espagne pour la coupe d'Europe de foot.

Le match était diffusé sur écran géant sur la place et je peux vous dire que les espagnols ont bien fêté leur victoire.

La nuit à été courte pour tout le monde.

Bien qu'il y ait très peu de voiliers (la croisière démarre tout doucement en Espagne) les marinas sont super bien équipés et dans chaque ville il y a des points wifi, même dans le plus petit village de pêcheurs.

Nous trouvons de tout, la vie est un peu moins cher qu'en France, les taxes dans les restaurants sont à 7 % et sinon en général à 16 % pour le reste. Le gasoil est à 1 €, les cigarettes à 2.50 €, la viande est à moitié prix par rapport à la France. Par contre ce qui est curieux, c'est le poisson. Il est vendu surgelé dans les poissonneries qui ont de grands congélateurs (le frais part pour l'exportation). Pas de grands supermarchés non plus, mais beaucoup de petits marchés tous les matins. Leurs horaires (10 h - 14 h ) siesta (17 h - 21 h)

Les espagnols sont très sales. Tout reste sur place derriere eux (papier, cannettes, plastiques...) que se soit sur la plage ou dans la rue. Certains endroits laissent à désirer. Pa de tri sélectif.

Chez nous, nous n'avons plus le droit de laver les bateaux dans les ports, ici l'eau coule à flot.

En revanche, les espagnols sont très sympathiques, toujours prêts à nous aider et très serviables. Ils ne parlent pas le français en général mais un peu anglais.

En résumé tout se passe à merveille pour nous. Les jours passent trop vites. Mais nous n'allons pas nous plaindre !!!

Une pensée pour chacun de vous et à bientôt.