Des Baléares à la Sardaigne

Publié le par dam-marine

Nous devons partir.

Nous sommes indécis sur notre destination car nous devions hiverner en Tunisie mais tous les ports sont complets et ils ne peuvent pas nous recevoir.

Nous sommes de plus pris par le temps, car Marine qui attend une petite fille pour le 20 août veut que je vienne en début de mois, Il nous faut trouver un aéroport proche et mettre le bateau en sécurité dans un mouillage ou Loulou n'aura pas trop à le déplacer en cas de coup de vent.


Nous quittons les Baléares ainsi que nos amis bretons le 19 juillet à 19 h 30 pour une navigation de nuit, Cap au sud-ouest de la Sardaigne pour 197 miles (36h30).


Jo et Jo partiront le lendemain pour le nord-ouest.





Cet hiver, nous avions fait l'acquisition d'un pilote électrique que nous couplons avec l'Ariès,

Pas une seule fois nous avons barré, « Lucky », surnom donné par Bastien, a bien rempli sa fonction et nous a mené à bon port.

Avoir un équipier supplémentaire nous soulage énormément, tant moralement que physiquement.








Nous arrivons à Calasetta le 21 juillet à 8 h 00.


La Sardaigne après la Sicile est la plus grande île de Méditerranée, Elle est trois fois plus étendue que la Corse,

Sa forme rappelle la semelle d'une sandale, avec laquelle selon la légende, Dieu « la posa » au milieu de la mer,

La sardine y a donné très probablement le nom à l'île.

Les sardes se considèrent comme sardes d'abord et italiens en second lieu, Ils sont un peuple indépendant, jaloux de leurs traditions et de leur terre.


La chaleur y est beaucoup plus élevée qu'aux Baléares, 35° en moyenne, Il fait chaud, trop chaud, Nous avons le droit à un coup de sirocco pendant deux jours, L'air y est irrespirable, brûlant, suffocant, il fait plus de 40°.


J'ai booké mon vol pour le 7 août.



En attendant le départ, nous faisons du saute mouton sur la côte sud pour trouver un coin sympa pour Loulou, Nous allons jusqu'à Villasimius.

Plages de sable fin, eau turquoise, côtes escarpées, rochers de granit aux formes sauvages sculptées par le vent, Le paradis quoi !...
















Ah oui ! Gros, gros yachts... On ne joue pas dans la même cour.

Si à Houat, on fait partie des grands, ici nous sommes un jouet.

D'ailleurs nous n'intéressons pas les ports, Pas assez rentable, pas assez riche, pas assez beau.

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans voilier

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