La Sardaigne

 

Nous trouvons un port qui peut nous recevoir en plein mois d'août.

Nous sommes au cœur de la ville de Cagliari, dans une marina, pour bateaux de luxe, fraîchement construite et encore en travaux. Il n'y a ni sanitaire, ni internet, mais le prix qu'elle nous propose ne nous fait pas hésiter, (455 € quand même), puisque c'est approximativement le même partout.

Nous sommes le seul voilier, Bizarre...

En fait, le port nous fait une ristourne de +
 de 1 000 €.

Nous devons avoir de bonnes têtes...

L'Italie est beaucoup plus chère que l'Espagne. Nous nous en rendrons vite compte en faisant les courses.

Cagliari est une grande ville trépidante, toujours en mouvement mais on ne rigole pas avec la sieste. La ville est morte entre 13h et 17h voir 18h, Il n'est pas question d'ouvrir l'œil et sa porte.

Mais quand elle se réveille, que de bruits. On klaxonne toute la journée.

Et gare aux fesses...

Franchir une ligne continue, rouler sans casque ou ne pas marquer le stop n'est -a priori- pas considéré comme dangereux, et donc pas réprimé.

Et lorsqu'il faut franchir une avenue, il faut se jeter littéralement sur la voiture pour pouvoir traverser la chaussée.

Les premiers jours ont été hasardeux, mais nous avons vite pris cette habitude pour ne pas rester des heures sur le bord du trottoir.

Une parenthèse qui m'a fait sourire lorsque j'ai lu le guide sur les us et coutumes  : " le port de la ceinture est obligatoire en Italie depuis 2002, Les réfractaires ont d'abord acheté des tee-shirts avec la ceinture peinte, pour tromper les carabinieri. Désormais, son usage est entré dans les mœurs".

Il est temps de rentrer à Vannes. Loulou, Gounif et Dam-Marine sont en sécurité dans le port.

Avant de partir, nous avons fait l'acquisition d'une clé USB pour pouvoir communiquer via internet.

J'ai donné quelques cours rudimentaires au capitaine car l'informatique et lui, ça fait deux...

Arrivés à Beauvais, première chose à faire mettre un pull.,

Damien est venu nous chercher en voiture et je suis heureuse de le revoir.

14 mois que nous sommes partis, ça fait un bail...

Je retrouve mes enfants, mes petits-enfants (ils ont grandi !).

Bastien, ses copains, Il partira une semaine à Brest chez son ami Evan.

Le 19 août à 4 h47, une petite Nina est née.,

Loïc étant en Afghanistan, j'ai assisté à l'accouchement et c'était un moment très fort.

Lorsque Marine et Nina étaient entre de bonnes mains, je suis tombée dans les pommes.

La sage femme et son assistante m'ont ramassé par terre.

Cela fait un peu désordre, mais indépendant de ma volonté, Je ne m'en suis rendu compte que lorsqu'elles étaient au dessus de moi.

Je comprends les papas qui ont des défaillances...

               

      
                                                             Moment inoubliable !!!                   

Bastien va revoir son pote Raphi. Moment d'émotions, de joies et de pleurs.

La séparation va être très dur. Bérengère et moi versons aussi des larmes en voyant l'état de tristesse de nos fils.

Un lien très fort les unit...

Le retour va être éprouvant. Nous partons avec 50 kg de bagages, en train, puis en métro, en navette et enfin en avion,

J'ai fait le plein de romans, de livres nautiques, de fournitures scolaires, de matériels pour le bateau, de la scie sauteuse et de la moutarde de Dijon...

Bastien ramène une trachéite et une laryngite et le voyage pour lui sera un calvaire.

Nous retrouvons avec joie Loulou, Gounif et Dam-Marine.

Enfin chez nous...

Les jours suivants, nous serons tous malades, Bastien nous ayant bien contaminé.


 

 















                                                                                        
                                                                                            RETOUR DE VANNES
DEPART DE CAGLIARI