Symi
Nous arrivons au village de SYMI, toujours sur l’ile qui porte son nom. C’est un adorable village, néo-classique à l’italienne, construit sur un flanc de montagne, avec maisons aux tons pastel, dédales de petites ruelles, et anciennes demeures en ruines. Le style local est strictement respecté. Découverte par les charters de luxe, l’ile a acquis un statut élevé et est donc très chic et très chère. L’ile de SYMI fut jadis un important centre de pêcheurs d’éponges. Mais il n’y en a plus. L’éponge supporte difficilement la pêche à la dynamite. Malgré les dires des commerçants sur l’origine de leurs éponges, elles proviennent toutes d’Amérique du Sud. Comme dans tous les ports de Grèce, nous mouillons l’ancre et reculons au quai pour amarrer l’arrière. C’est le rôle de Bastien de lâcher la pioche avec le guindeau. La chaîne file, un peu trop vite, le bout qui retient le tout cède et catastrophe, tout le mouillage tombe au fond du port, par 20 m de fond. 70 m de chaîne et une trentaine de kilos d’ancre à récupérer coute que coute. Le pauvre Bastien est en état de panique et se culpabilise. Il n’est pourtant en rien responsable, ça devait arriver. Un plongeur professionnel nous récupère tout le mouillage. Tout est bien qui finit bien. Juste une petite encoche dans notre budget (150 € pour 10 mm de plongée)…
Le 30 avril, nous faisons notre sortie de l’Europe, pour entrer en Turquie.